Dans une annonce à Reuters News jeudi matin, la bourse brésilienne de crypto-monnaie Mercado Bitcoin a déclaré avoir signé un accord avec Comerc, l’un des principaux fournisseurs d’énergie au détail au Brésil, pour développer des jetons d’énergie renouvelable. Mercado Bitcoin et Comerc cherchent à implémenter deux types de jetons.
Le premier, dont le lancement est prévu en 2022, sera lié à un programme de cashback pour la production d’énergie solaire. Actuellement, les clients de Comerc reçoivent jusqu’à 15 % à 20 % de la valeur de leurs factures d’électricité en cashback s’ils choisissent de passer à l’énergie solaire. Le deuxième jeton sera lié à des certificats qui documentent la consommation d’énergie provenant de sources renouvelables.
Dans une déclaration à Reuters, Matheus Nogueira, PDG de Nori, une entreprise qui distribue de l’énergie pour Comerc, a déclaré ce qui suit :
Le token peut être traité comme n’importe quelle autre monnaie, mais il a un avantage supplémentaire, c’est un token qui représente une génération renouvelable.
Pendant ce temps, un cadre lié au projet chez Comerc a fait la remarque suivante concernant les trois « D » de l’initiative de l’entreprise en matière d’énergie renouvelable :
Premièrement, la décarbonisation, encourageant l’énergie propre ; la seconde est la décentralisation, nos usines sont basées sur la production distribuée…, et enfin, la numérisation.
Mercado Bitcoin prétend être la plus grande crypto-monnaie d’Amérique latine, avec plus de trois millions de clients. Selon CoinGecko, la bourse répertorie 11 pièces et a enregistré un volume de transactions de 19,4 millions de dollars au cours des dernières 24 heures. Plus tôt cette année, Mercado Bitcoin a attiré un investissement de 200 millions de dollars du conglomérat multinational japonais Softbank. La bourse a traité l’équivalent en USD de plus de 5 milliards de dollars de transactions cryptographiques depuis janvier.
Une cryptomonnaie1, dite aussi cryptoactif, cryptodevise, monnaie cryptographique ou bien encore cybermonnaie2, est une monnaie numérique générée de pair à pair ( actif numérique ), sans nécessité de banque centrale, utilisable a l’aide d’un réseau informatique décentralisé. Elle utilise des technologies de cryptographie et associe l’utilisateur aux processus d’émission et de règlement des opérations. dès le 9 mai 2021, selon CoinMarketCap, il existe 5 023 cryptoactifs, ou monnaies digitales, pour une valeur de 2 031 milliards d’euros. Dans « cryptomonnaie », le préfixe « crypto » ( du grec ancien kruptos ( κρυπτός ) : « dissimulé » ) 15 fait référence à l’usage systématique de la cryptographie pour encoder les infos. Les institutions, comme les ministres des Finances du G20 ou la Banque de France réfutent le terme de « cryptomonnaie », considérant que les « monnaies digitales » ne répondent à pas les fonctionnalités d’une monnaie16. Elles emploient le mot de « crypto-actif ». En France, le mot de « crypto-actif » fait référence à « des présents virtuels stockés sur un support électronique permettant à une communauté d’utilisateurs les acceptant en paiement de réaliser des opérations tout en évitant de recourir à la monnaie légale. »17. Depuis le premier janvier 2019, le mot juridique et fiscal consacré dans la loi est celui d’actif numérique, qui a techniquement les « monnaies digitales ». Auparavant, d’autres termes ont été successivement employés par différentes autorités de stabilisation ( voir infra ).